Vaniara : nouvelles please !

Vaniara



Isabelle se baladait en ville lorsque le clocher sonna 18 h. Elle jura ses parents ne supportait pas qu’elle soit en retard elle pressa le pas vers le manoir des Esselte.

Pendant qu’elle marchait, la jeune fille laissa son esprit vagabonder, elle pensa à ses parents, ce n’était pas ses géniteurs mais ses parents d’adoption, souvent Isabelle se demandait comment elle avait fait pour arriver dans cette famille. Elle n’avait aucun souvenir de ses 5 dernières années et elle se demandait comment les Esselte avait puent adopter un enfant alors qu’ils ne les aimaient pas.

Isabelle entra dans la rue de la maritime où se trouvait la demeure de ses parents. Elle n’avait jamais réussi à appeler cet endroit sa maison, cela ne collait pas dans son esprit ; soupirant car celle-ci avait toujours eux l’impression de vivre en décalée par rapport à cette réalité, elle composa le code de la grille, et se glissa dans le pavillon tel une ombre au milieu de la nuit. C’était une bâtisse en pierre ancienne écrasante, bâtit sur 2 étages, s’élevant dans l’obscurité comme une forme menaçante ; entourée d’un jardin où ne poussait exclusivement que de l’herbe et des roses, offrant un contraste saisissant entre les roses rose ou blanches et l’herbe verte foncé, Isabelle rassembla son courage et sa patience pour se préparer à supporter la réprimande de ses parents ayant pour cause son retard, une fois de plus !

La jeune fille poussa la porte en chêne massif de l’entrée et rentra doucement dans la maison, espérant ne pas croiser ses parents et éviter la réprimande, mais manque de chance sa mère l’attendait dans le vestibule
-Eh ! Bien mademoiselle savez-vous lire l’heure ? demanda sa mère d’un ton doucereux
-Oui. Répondit Isabelle la tête basse, d’habitude elle aurait cherché à provoquer cette femme qui la dégoûtait avec ses airs de suffisance et de supériorité mais ce soir elle n’aspirait qu’a se retiré dans sa chambre ou dans la bibliothèque
-Oui qui ?
-Oui madame
-Et ?
-Je suis sincèrement désolée
-Et ?
-Je ferai en sorte que cela ne se reproduira plus
-Bien ! Au moins pour une fois vous semblez reconnaître vos fautes et présenter du respect envers vos aînés ; bien de mon coté je ne dirais rien à votre père, mais vous serez privés de télévision jusqu'à nouvel ordre. Maintenant montez dans votre chambre le dîner sera servi à 6h car votre père doit s’absenter ce soir
-Bien madame !

Isabelle grimpa les escaliers deux à deux et pénétra dans sa chambre, c’était une chambre de papiers peints rose (Isabelle détestait le rose) avec pour seul ameublement un lit à baldaquin, une commode, un bureau, un tabouret et une étagère pour ranger ses maigres effets personnels, qui se résumait à trois livres, deux cahiers couverts de l’écriture fine et penchée d’Isabelle et un stylo plume.
Celle-ci s’allongea sur le lit et se mit à laisser vagabonder son esprit pour la deuxième fois en un quart d’heure, cette fois ci elle pensa à son prénom, au fond d’elle-même elle savait parfaitement que ce n’était pas son vrai prénom mais lorsqu’elle avait essayé d’aborder ce sujet ses parents lui avaient simplement répondu comme à chaque fois, qu’ils ne savaient pas de quoi elle parlait, qu’elle s’était toujours appelée ainsi. Ensuite ses pensées dérivèrent vers ses parents : où étaient t’ils ? Que faisaient t’ils ? Pourquoi l’avait t’ils abandonnée ? Qui étaient t’ils ? Tant de questions qui pour elle restait sans réponses. Elle soupira, elle jeta un coup d’œil à son réveil posé sur le rebord de son lit, il était déjà 5h ; Isabelle grimaça, elle avait l’impression de vivre une vie de routine où tout était fixé à l’avance

Elle se leva et passa dans la salle de bain, c’était une salle carrelée, où trônait un lavabo et une douche accompagné d’un porte serviette dans le coin de la salle. Elle se dévêtit et pénétra sous la douche, elle s’aspergea d’un jet d’eau tiède et resta immobile 2 minutes sous l’eau pour se détendre.
Isabelle était une jeune fille d’environ 15 ans elle était menue avec une fine musculature, de longs cheveux d’un noir de jais ondulaient comme une cascade vivante dans son dos accentuant imperceptiblement son aura sauvage et libertaire, son visage était finement tracé et ses yeux d’un noir égale à la nuit glacial brillant néanmoins du feu de la vie, était un témoin de son intelligence. Elle caressa pensivement les deux fines fentes ou cicatrices qui barrait ses omoplates à la verticale elle ignorait comment elle s’était fait cela et quant elle avait interrogé ses parents, ils s’étaient comme à leur habitude fermer comme des huîtres et malheureusement Isabelle n’avait pas encore trouvé le couteau adéquates pour les ouvrir.

Isabelle sortit de sa torpeur, saisi le shampoing près d’elle et commença à se laver les cheveux quand soudain un bruit de voiture se fit entendre dans l’allée ; Isabelle sursauta, elle avait passé beaucoup plus de temps que prévus sous cette douche, son père arrivait! Elle se dépêcha de sortir, elle passa dans la salle d’à coté et revêtit une tenue de soirée, un pantalon noir recouvert d’un voile et un haut bleu nuit ; Elle tressa ses cheveux dans une natte lâche et descendit dans le salon 

Monsieur Esselte se trouvait en compagnie de sa femme entrain de discuter sur les phénomènes sismologiques qui sévissaient dans l’océan atlantique près des côtes des Etats Unis. Isabelle soupira, elle passa dans la cuisine pour se laver les mains et écouta la conversation de ses parents
-Mais… et Isabelle ? demanda madame Esselte
-Je crois que nous allons devoir l’emmenés avec nous ! lui répondit son mari
-On ne pourrait pas la confier à ta sœur ?
-Non ! Tu c’est parfaitement qu’elle déteste cette enfant !
-Bien ! Lequel d’entres nous va lui annoncer ?
-Moi ! ISABELLE ! Venez ici ?
Isabelle prit son courage à deux mains et repassa dans le salon
-Oui monsieur.
-Marta et moi devons nous rendre aux Etats Unis pour le travail ; tu sais que nous sommes sismologues et il semblerait qu’une activité sismique se serait déclenchée au triangle des Bermudes et notre université nous demande de nous y rendre dans les plus brefs délais, malheureusement le baby-sitter est tombé malade ; nous sommes donc forcer de vous emmener avec vous !
-Je pars avec vous en Amérique ? demanda Isabelle qui n’osait pas y croire
-Oui ! Mais que cela soit bien claire vous resterez dans votre coin sur le bateau pendant que nous procéderons à nos analyse ! répliqua Monsieur Esselte les sourcils froncés en voyant l’enthousiasme de la jeune fille
Isabelle elle était comme sur un petit nuage elle allait voir l’océan elle avait toujours rêver de le voir.
-Bien une dernière chose je pars à 6 h mais votre mère va m’accompagner car l’institut souhaiterait nous briefé donc je ne veux aucune bêtise pendant notre absence je vais débrancher les circuits électriques vous irez vous couchez immédiatement dés la fin du repas et je ne veux aucune protestation ! Suis-je assez clair ?
-Parfaitement monsieur !
-bien passons à table

Ils passèrent dans la salle à manger où des flancs à l’artichaut les attendaient disposés sur la table devant chaque assiette
Ils s’assirent à table et le dîner commença dans un silence pesant qu’isabelle rompit par un léger toussotement
-Oui Isabelle ? demanda sa mère
-Puis-je me permettre une question madame ?
-Allez-y, répondit son père visiblement agacé par cette interruption.
-Quand partons-nous pour le triangle des Bermudes ?
-Bientôt peut-être dans deux jours quatre au maximum !
-Merci monsieur
Le repas repris dans un silence morose ; lorsque celui-ci fut fini monsieur et madame Esselte montèrent se préparer pour leur sortit tendit qu’isabelle débarrassait la table.
Elle venait de finir lorsque ses parents redescendirent habiller dans leur plus bel atout. Isabelle ne pus s’empêcher de sourire, ils la faisait pensée à une pièce de théâtre qu’elle avait longuement étudier le bourgeois gentilhomme c’était l’histoire d’un bourgeois naïf qui voulait devenir gentilhomme quitte à se rendre ridicule ; ses parents étaient quelques peu ridicule dans leur costumes à froufrou eux aussi.

Ses parents étaient partis depuis une heure, Isabelle lisait dans la bibliothèque ; un étalage de livre impressionnant son père lorsqu’il avait acheté cette maison avait appris que tous les gens de bonne qualité possédait une bibliothèque où le maître de maison et ses invités se réunissaient à la fin du repas pour fumer un cigare où boire un verre, ce fut vite réglé Monsieur Esselte avait acheté aux enchères la collection de livres d’un vieux baron qui accablé de dettes avait dû vendre certains de ses biens, les livres avait été installé dans de magnifiques étagères en bois de chênes et plus jamais ouvert. Lorsque Isabelle avait demander l’autorisation de les consultés son père avait un peu rechignés pour faire bonne figure sur la valeur des livres, mais l’avait finalement laissé faire, ils devaient l’imaginer ayant trouvés des livres pour la jeunesse, essayant de comprendre, les yeux plissés sur les lignes de ses livres le contenue de l’histoire. Aussi aurait été t’ils étonnés de la voir penchés sur un livre, écrit en swalien une langue africaine, qui relatait la manière de vivre des Massaïs une tribu très ancienne originaire d’Afrique noir ; Isabelle était doués pour les langues elle en avait appris plusieurs sans réelle difficulté et elle se passionnait pour l’histoire de ses différent peuple, elle tourna presque avec vénération les pages d’un chapitre consacré à la chasse.

Isabelle avait toujours était très proche des animaux elle en était même végétarienne. Elle était passionné surtout par les félins, un beau jour elle avait passé sa main à travers la cage d’un tigre tout le monde avait cru que le tigre allait l’attaquer mais il s’était contenté de la lui léché ; à la grande stupéfaction de tout le monde.

Elle continuait sa lecture lovée dans un fauteuil en tissus c’était le seul endroit de la maison qu’elle appréciait vraiment, elle entamait son deuxième livre quant un bruit se fit entendre au dehors, un bruit insolite, tout en maudissant sa curiosité elle s’approcha de la fenêtre quant elle vola en éclat ; elle ne du sa vie qu’a un réflexe qu’elle ignorait posséder, avant même de voir le projectile, en, entendant un léger sifflement caractéristique d’un objet fendant l’air elle s’était jeté sur le coté et une flèche à l’empennage noir vient se planter dans le mur d’en face après avoir traversé la fenêtre. Isabelle resta immobile quelques secondes le temps de calmer les battements de son cœur, quant une voix inhumaine sifflante, s’éleva dans la nuit
-Akira ! Tu ne pourra pas éviter indéfiniment notre confrontation ; rejoins-nous et tu posséderas le pouvoir, mon maître te fera devenir une reine puissante, respecter, crainte, immortelle
Maudissant de nouveau sa curiosité Isabelle jeta un regard au-dehors, un homme vêtu de cuir noir se tenait au milieu du jardin, son teint était hâlé mais son visage était barré par de nombreuse cicatrice, de grande stature et les épaules très carré, il tenait un arc dans sa main droite, ce qui le rendait assez effrayant
-Voyons Akira montre-toi ! Repris l’homme
Une chose que l’on ne pouvait pas reproché à Isabelle c’était son courage quant elle prit la parole c’était d’une voix forte où elle avait gommé toute trace de peur
-Qui es tu ? demanda t’elle d’une voix tranchante glacial mais à sa propre stupéfaction très calme
L’homme ne répondit pas visiblement surpris de ne pas percevoir la peur chez sa jeune victime, mais il se reprit très vite :
-Je suis un Chaosane, un mercenaire qui a pour unique but le retour au chaos primordial, j’ai été recruté pour te ramenée à mon maître !
-Qui est t’il ? demanda Isabelle très surprise et un peu perdu, beaucoup même
-Tu ne le connais pas ? Là l’homme était vraiment surpris
-A ton avis si je te pose la question ? Répondit Isabelle 
-Je ne penses pas t’avoir autoriser à me tutoyer !
Erreur le meilleur moyen de mettre Isabelle hors d’elle s’était de croire que l’on était supérieur Isabelle détestait tout genre d’intolérance de ce genre
-Je tutoies qui je veux quant je veux et tu n’est pas en position de me donner des ordres !
L’homme sous l’effet de la colère en oublia ses ordres, encocha une flèche et tira sur Isabelle qui pour la deuxième fois l’évita en se jetant sur le côté.
L’homme émit un ricanement
-Tu as de la chance je ne doit pas te tuer mais tu ne perd rien pour attendre Akira ; mon maître m’a assuré que je pourrais te tuer quant-il en aura fini avec toi !
-Tu fais erreur je ne m’appelle pas Akira je suis Isabelle Esselte
L’homme éclata de rire à gorge déployée
-Oh que si tu es Akira Ellessar ! Tu es le portrait craché de tes parents ! Tu es la fille de Arwen et Evandar Ellessar eux aussi ont tenu tête à mon maître et comme tu t’en doutes ils ont disparus ! Tu as envie de suivre leur trace ?

C'est bien, c'est bien, mais sans vouloir te vexer, je préfère l'autre !

merci ! moi aussi de toute façon !

pffffiou !!!